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Un an après, Barack Obama déçoit certains de ses partisans

Un an après l'investiture officielle de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, le chef de la Maison Blanche, dont l'élection historique avait soulevé un immense espoir, n'est plus soutenu que par la moitié des Américains, et la déception a même gagné les rangs de ceux qui croyaient le plus en lui.
Article rédigé par franceinfo
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Il y a un an jour pour jour, les partisans d'Obama assistaient, les larmes aux yeux, à l'investiture du premier président noir des Etats-Unis. "J'ai éprouvé un immense sentiment de fierté" raconte par exemple Glen Boyd, "Je pensais que c'était l'homme qu'il fallait, j'étais optimiste." Aujourd'hui, cet habitant de Seattle (nord-est), écrit sur son blog: "On croyait à ce que cet homme disait dans tous ces discours (où il affirmait) "yes, we can" ("oui, nous le pouvons"). (...) Où sont passés tous ces discours rassurants maintenant?" Et d'ajouter: "Dire que j'ai été déçu par la présidence Obama jusqu'à présent serait un euphémisme."

En un an, Barack Obama a chuté dans les sondages. Seulement 50% des Américains approuvaient son action au 1er janvier (contre 44% qui la désapprouvaient), soit l'un des plus bas niveaux enregistrés par un président américain à ce stade de son mandat durant les 50 dernières années.

Pour une partie des électeurs de gauche, la poursuite des guerres en Irak et en Afghanistan, une réforme de la santé à leurs yeux pas assez audacieuse, ou encore le nombre limité d'emplois créés sont autant de sources de déception.

Et les militants ne cachent pas leur dépit. Si la plupart veulent encore croire que le président tiendra ses promesses, le désenchantement gagne les esprits. Pourtant certains reconnaissent que si les attentes étaient grandes, c'était surtout à cause des erreurs de son prédécesseur à la Maison Blanche. "Les gens étaient tellement désespérés après Bush, qu'Obama apparaissait comme une vive lueur d'espoir", confie ainsi Berverly Wardell, juriste à la retraite du New Jersey.

Mais cette déception doit être tempérée. De nombreux Américains estiment ainsi qu'il faut laisser du temps à Barack Obama, arrivé à la Maison Blanche alors que le pays affrontait sa pire crise économique depuis la Grande Dépression des années 1930.

Anne Jocteur Monrozier, avec agences

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