: Reportage Mort de Tina Turner : "La reine, c'était elle", pleurent des fans de la chanteuse devant l'Apollo Theater à New York
"À la mémoire de la reine du rock'n roll, Tina Turner" : ces mots ont été affichés mercredi 24 mai, sur le fronton de l'Apollo Theater, à New York, salle de concerts et de spectacles mythique d'Harlem. Au premier rang, avec une coupe afro blonde, Karen danse et fait signer aux passants une grande pancarte pour rendre hommage à la superstar américaine, morte quelques heures plus tôt, à l'âge de 83 ans. "Je suis traversée par toutes les émotions possibles. J'ai envie de pleurer, de faire la fête, je veux rire. Je sais qu'elle aimerait juste que j'écoute sa musique, mais rien n'y fait… J'ai le cœur brisé…"
"Jamais, il n'y aura plus quelqu'un comme elle. Regardez ses jambes ! Personne n'a de telles jambes ! Beyoncé aimerait être elle."
Karenfranceinfo
"Aucun doute, la reine, c'était elle", affirme Billy Mitchell, historien de l'Apollo Theater. Tina Turner "a joué de nombreuses fois ici, c'était électrisant", se souvient-il. "Et vous savez, l'énergie de Tina Turner, de nombreuses artistes s'en inspirent. Sa façon de danser, sa présence, sa tignasse, le monde a perdu une icône."
Une icône noire, souligne Rachel. "Vraiment, j'aime cette représentation des noirs. La puissance qu'elle véhicule. C'est très important pour moi, confie la jeune femme de 17 ans."Sa musique nous inspire, elle traverse les générations et influence des gens qui n'étaient même pas nés à l'époque."
"Elle a traversé tant d'épreuves"
Tina Turner a été battue par son premier mari, avant de rebondir et d'exploser dans les années 80. "Elle a traversé tant d'épreuves, mais elle est devenue la numéro 1. Les autres femmes la regardent et se sentent fortes même lorsqu'elles ne vont pas bien", poursuit Rachel.
Un peu plus loin, Devon, bouquiniste diffuse lui aussi du Tina Turner. "Elle n'est plus là, dit-il, mais on peut toujours l'écouter. J'ai grandi dans les années 80. Ses chansons que je passe, ce sont mes préférées de Tina Turner. Il faut que son nom reste vivant. Voilà pourquoi je suis là, pour elle".
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