"RBG", la conscience de la Cour suprême des États-Unis
Parmi les femmes de pouvoir qui ne se laissent pas impressionner par Donald Trump, il y a Ruth Bader Ginsburg. Membre de la Cour suprême depuis 25 ans, elle est restée fidèle à ses convictions.
Ruth Bader Ginsburg méritait bien un documentaire, RBG, en salles mercredi 10 octobre. Ses fans se comptent par centaines de milliers aux États-Unis. Cette grand-mère de 85 ans, haute comme trois pommes, a derrière elle 50 ans de combat pour l'égalité des femmes. Elle incarne l'Amérique démocrate et libérale. Jadis avocate, c'est en tant que juge à la Cour suprême qu'elle se bat depuis 25 ans.
Nommée par Clinton
Cette institution, la plus importante des États-Unis, est composée de neuf magistrats. Leur tâche est de vérifier que les lois sont conformes à la Constitution. Mais ils reflètent l'opinion des présidents qui les ont nommés. RBG a été nommée par Bill Clinton. Elle a par exemple plaidé pour l'entrée des femmes à l'Institut militaire de Virginie, qui leur était interdite. La Cour suprême l'a suivie, malgré une forte opposition. Mais avec la nomination récente du juge Kavanaugh par Trump, les conservateurs sont désormais majoritaires. La voix de RBG reste néanmoins importante. Ce documentaire permet à la fois de découvrir une sacrée personnalité et les nombreux défis qui l'attendent.
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