Présidentielles américaines : Trump accusé d'attiser la violence
Le meeting du candidat républicain prévu vendredi 11 mars à Chicago a dû être annulé, après que des opposants au milliardaire sont montés sur scène.
Alors qu'un meeting de Donald Trump a été annulé à la dernière minute en raison de risques de violence entre opposants et partisans, Trump est désormais désigné comme l'adversaire numéro un : "Les trois autres candidats conservateurs à l'investiture accusent Donald Trump d'alimenter le climat de violence par ses insultes et ses propos racistes. Le milliardaire s'en défend, il parle de manipulation politique et justifie ses actes de violence par l'exaspération de la base républicaine face aux dirigeants du pays et la politique 'désastreuse' pour le pays", explique Élisabeth Guedel.
Se montrer rassembleur
Est-ce que tous ces incidents peuvent l'affaiblir ? "Jusqu'à présent, plus il était attaqué, plus il grimpait dans les sondages. Mais le contexte politique est en train de changer : mardi 15 mars, cinq États votent et le mode d'attribution des délégués change également. Ce n'est plus la proportionnelle : le candidat arrivant en tête remporte l'ensemble des délégués de l'État. Trump va donc devoir ratisser plus large. Il se pose d'ailleurs en rassembleur et modère son ton", conclut la journaliste.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.