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Une majorité d'Américains en désaccord avec Donald Trump sur les musulmans

Sa proposition de fermer temporairement les frontières aux musulmans est rejetée par les trois quarts des Américains, selon un sondage "Wall Street Journal"/NBC News paru jeudi.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 11/12/2015 06:22 Mis à jour le 11/12/2015 09:34

Temps de lecture : 1min

Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump à Newton (Iowa), le 19 novembre 2015.  (SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP) — Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump à Newton (Iowa), le 19 novembre 2015. (SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

L'idée de Trump est repoussée par une majorité d'Américains. Ils sont 57% à rejeter la proposition de Donald Trump de fermer temporairement les frontières aux musulmans, selon un sondage Wall Street Journal/NBC News paru jeudi 10 décembre. Seul un Américain sur quatre (25%) soutient l'idée formulée lundi par le candidat à l'investiture républicaine à la Maison Blanche.

En revanche, l'idée de Donald Trump suscite davantage l'adhésion à droite : quatre électeurs républicains sur dix la soutiennent (42%), contre 36% qui y sont opposés. Si un peu moins des deux tiers des Américains ont une opinion favorable des musulmans, la moitié des républicains ont une opinion défavorable des musulmans.

Des "exceptions" possibles pour Trump

La suggestion d'imposer une discrimination religieuse à l'immigration a suscité une avalanche de condamnations aux Etats-Unis et dans le monde. Mais le milliardaire, en tête des sondages pour l'investiture républicaine à moins de deux mois du début des primaires, n'en a cure. Il est certain de faire mouche au sein de l'électorat.

Il défend sa proposition même s'il a précisé, depuis, qu'elle ne s'appliquerait pas aux citoyens américains musulmans, et que des exceptions étaient "certainement" possibles, par exemple pour les diplomates étrangers ou les athlètes. "Bien sûr qu'il y aura des exceptions, on ne peut pas interdire comme ça aux gens de venir", a-t-il assuré sur CNN.

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