Retrait de Joe Biden : ces autres présidents américains, dont Truman et Johnson, qui ont jeté l'éponge

Joe Biden n'est pas le seul à s'être retiré en pleine course à la Maison Blanche dans l'histoire des Etats-Unis. Avant lui, d'autres présidents américains ont renoncé à se présenter à l'élection présidentielle.
Article rédigé par franceinfo
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Joe Biden après une conférence de presse le 11 juillet 2024. (SAUL LOEB / AFP)

Alors que Joe Biden a annoncé son retrait de la course à la présidentielle américaine, dimanche 21 juillet, franceinfo revient sur ses prédecesseurs qui ont pris la même décision avant lui.

Abandons sous pression

Parmi les abandons les plus marquants, celui d'Harry Truman en 1952. Impopulaire, il renonce à briguer un second mandat. Le président démocrate est fragilisé par des affaires de corruption et par la guerre en Corée.

En 1968, en pleine guerre du Vietnam, le démocrate Lyndon Johnson est affaibli après un mauvais résultat lors de la primaire dans le New Hampshire. Lui aussi renonce alors à se représenter. Dans les deux cas, les candidats démocrates qui les ont remplacés ont perdu l'élection face aux candidats républicains, Dwight D. Eisenhower et Richard Nixon. 

Abandons par volonté personnelle

En 1908, Théodore Roosevelt renonce lui aussi. Il assure son deuxième mandat à la présidence américaine et précise qu'il ne se représentera pas pour un troisième. Le républicain estime qu'un président ne doit pas rester trop longtemps au pouvoir.

Pour des raisons plus personnelles, en 1928, Calvin Coolidge renonce à briguer un nouveau mandat. Il souhaite notamment privilégier sa vie privée et refuse également de rester trop de temps à la tête du pays. Dans les deux cas, malgré leurs abandons, le parti républicain avait conservé la Maison-Blanche.

Abandons faute d'investiture par le parti

Tout au long du 19e siècle, pluisieurs présidents n'ont pas pu se représenter à un second mandat. John Tyler, Millard Fillmore, Franklin Pierce, Andrew Johnson et Chester Arthur n'avaient pas réussi à obtenir l’investiture de leur parti.

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