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Primaires démocrates aux Etats-Unis : Michael Bloomberg se retire de la course et apporte son soutien à Joe Biden

Le milliardaire a obtenu des résultats très décevants lors du "Super Tuesday".

Article rédigé par franceinfo
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L'ex-candidat aux primaires démocrates, le milliardaire Michael Bloomberg, lors d'un meeting en Floride (Etats-Unis), le 3 mars 2020. (JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Sa candidature aux primaires démocrates aura fait long feu. Michael Bloomberg a annoncé, mercredi 4 mars dans un communiqué, qu'il se retirait de la course pour soutenir Joe Biden. Le milliardaire a pris cette décision au lendemain de résultats très décevants lors du "Super Tuesday". Dans la foulée, il a annoncé apporter son soutien à l'ancien vice-président, grand gagnant de ces scrutins dans quatorze Etats américains. "Il y a trois mois, j'ai présenté ma candidature à la présidentielle pour battre Donald Trump. Aujourd'hui, je me retire de la course pour la même raison : battre Donald Trump, car il est devenu clair à mes yeux que continuer aurait rendu plus difficile d'y parvenir", a-t-il expliqué. Selon lui, Joe Biden, qui représente comme lui l'aile modérée du Parti démocrate, est désormais le "meilleur" candidat pour battre le président républicain en novembre.

>> Duel entre Biden et Sanders, fiasco pour Bloomberg, déception pour Warren... On vous résume les résultats du "Super Tuesday"

Une candidature qui n'avait plus de sens

L'ex-maire de New York, qui s'est lancé très tardivement dans la course, a fait l'impasse sur les quatre premiers scrutins pour se concentrer sur le "Super Tuesday". Il espérait faire une entrée tonitruante dans les primaires, à grand renfort de clips de campagne et de dépenses sur sa fortune personnelle. Mais il n'est pas parvenu à créer la surprise, se classant troisième ou quatrième dans tous les scrutins, sauf les caucus des Samoa américaines.

Il a notamment obtenu moins de 10% dans l'Etat emblématique de la Virginie, où il avait lourdement investi, selon les estimations du New York Times (lien en anglais) portant sur 99% des bureaux de vote.

"Le battage médiatique de Bloomberg a payé dans les sondages, mais sa dynamique a été interrompue par une mauvaise prestation lors du débat pour les primaires en Caroline du Sud, observe Lauric Henneton, maître de conférences à l'université de Versailles-Saint-Quentin et auteur de l'Atlas historique des Etats-Unis (éd. Autrement), interrogé par franceinfo."Par ailleurs, sa candidature n'avait de sens [pour les électeurs] qu'avec un Bernie Sanders nettement en tête et un Joe Biden inexistant", a poursuivi ce spécialiste des Etats-Unis. 

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