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Présidentielle américaine : Hillary Clinton apporte son soutien à Joe Biden (et tacle au passage Donald Trump)

L'ancienne secrétaire d'Etat démocrate avait perdu la présidentielle contre le milliardaire en 2016.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
L'ex-candidate à la présidence américaine Hillary Clinton lors d'un rassemblement avec le vice-président américain Joe Biden à Scranton, en Pennsylvanie, le 15 août 2016.  (MARK MAKELA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

"Je veux ajouter ma voix à tous ceux qui vous soutiennent pour devenir notre président." Hillary Clinton a annoncé mardi 28 avril son soutien au candidat démocrate Joe Biden pour la présidentielle du 3 novembre, en taclant au passage son ancien rival, le président américain Donald Trump.

"Pensez juste à la différence que cela ferait en ce moment si nous avions un président qui non seulement écoutait la science, plaçait les faits avant la fiction, mais aussi nous rassemblait, démontrait le genre de compassion et d'attention dont nous avons besoin de la part de notre président, et dont Joe Biden est l'exemple", a déclaré l'ancienne secrétaire d'Etat, qui avait perdu la présidentielle contre le milliardaire républicain en 2016.

"Pensez à ce que cela ferait si nous avions un vrai président"

"Pensez à ce que cela ferait si nous avions un vrai président et pas juste quelqu'un qui en joue un à la télévision", a-t-elle ajouté, lors d'une table ronde par visioconférence sur l'impact du Covid-19 sur les femmes, retransmise sur internet. Joe Biden était le vice-président de Barack Obama (2009-2017) lorsqu'Hillary Clinton dirigeait la diplomatie américaine (2009-2013) puis pendant sa campagne présidentielle.

Joe Biden l'a remerciée pour son soutien. L'équipe de campagne de Donald Trump a pour sa part accueilli cette annonce en évoquant, sur Twitter, Tara Reade, une femme qui accuse Joe Biden de l'avoir agressée sexuellement en 1993, lorsqu'il était sénateur et qu'elle travaillait pour son équipe à Washington. Le candidat démocrate a démenti, à travers sa porte-parole, ces accusations, diffusées pour la première fois dans un podcast fin mars.

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