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Conférence d'Obama à Paris : les très juteuses reconversions politiques

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Conférence d'Obama à Paris : les très juteuses reconversions politiques
Conférence d'Obama à Paris : les très juteuses reconversions politiques Conférence d'Obama à Paris : les très juteuses reconversions politiques (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Sur le plateau du 20 Heures, la journaliste Valérie Astruc revient sur la venue à Paris de Barack Obama à l'occasion d'une conférence pour laquelle il a été grassement rémunéré.

C'est une tradition chez les grands leaders anglo-saxons : se faire rémunérer lorsqu'ils prennent la parole à l'occasion de conférences. "Comme une rock-star qui touche son cachet, Barack Obama a perçu hier 350 000 euros, et cela ne choque personne, c'est même monnaie courante", explique sur le plateau du 20 Heures la journaliste Valérie Astruc. "Le champion toutes catégories est l'ancien président américain Bill Clinton. Depuis qu'il a quitté la Maison-Blanche en 2001, il a perçu 63 millions de dollars grâce à ses prestations. Vous pouvez d'ailleurs consulter sur internet le catalogue des conférenciers de luxe. Vous cliquez sur un visage et indiquiez le prix que vous êtes prêts à payer pour faire venir un dirigeant étranger", ajoute-t-elle.

Sarkozy et DSK parmi les plus convoités

"Nicolas Sarkozy y figure. Le montant de ses honoraires n'apparaît pas sur le catalogue, mais il est celui qui vaut le plus cher, à égalité avec Dominique Strauss-Kahn dans la catégorie des dirigeants français : jusqu'à 150 000 euros la conférence. François Fillon, lui, perçoit des honoraires nettement moins élevés, mais confortables quand même : jusqu'à 50 000 euros le discours. Elle poursuit : "Preuve que les reconversions de luxe en France ne sont plus du tout taboues : François Hollande a tenu une conférence rémunérée à Séoul. Il en prévoit une autre dans dix jours à Dubaï (Émirats arabes unis). Montant top secret, mais l'ex-président affirme qu'il reversera une partie à sa fondation, ce qui lui permettra accessoirement d'éviter que ses impôts s'envolent", conclut-elle.

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