Cet article date de plus de huit ans.

Présidentielle américaine : le FBI maintient sa recommandation de ne pas poursuivre Clinton dans l'affaire des e-mails

A seulement deux jours de l'élection, l'agence fait cette annonce après avoir examiné un lot de nouveaux courriels ayant transité par une collaboratrice de la candidate démocrate à la Maison Blanche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, en déplacement à Philadelphie (Etats-Unis), le 6 novembre 2016. (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

Jusqu'au bout, le feuilleton des e-mails d'Hillary Clinton continue de rythmer la campagne. Le FBI maintient sa recommandation de ne pas poursuivre la candidate démocrate à la Maison Blanche dans cette affaire, annonce un élu du Congrès, dimanche 6 novembre. A deux jours de l'élection présidentielle, l'agence fait cette annonce après avoir examiné un lot de nouveaux courriels ayant transité par sa collaboratrice Huma Abedin.

"Durant cette procédure, nous avons passé en revue toutes les communications envoyée par ou à Hillary Clinton quand elle était secrétaire d'Etat, écrit James Comey, le patron du FBI, dans une lettre adressée à des élus du Congrès. Sur la base de cette enquête, nous n'avons pas changé nos [précédentes] conclusions." En juillet, l'agence avait déjà préconisé de ne pas poursuivre Hillary Clinton, une recommandation alors suivie par le ministère de la Justice américain.

Le camp Clinton "heureux" de ce dénouement

Dans ce dossier, il est reproché à la démocrate d'avoir utilisé une adresse e-mail personnelle pour ses activités professionnelles, lors de son passage au secrétariat d'Etat, entre 2009 et 2013. Le patron du FBI avait provoqué une onde de choc il y a dix jours en relançant de facto cette affaire. Un geste vertement critiqué par les démocrates, applaudi par Donald Trump et qui coûté cher à Hillary Clinton dans les sondages.

"Nous sommes heureux que cette question soit résolue", a réagi sa directrice de la communication, Jennifer Palmieri. Sans surprise, son rival républicain, Donald Trump a dénoncé cet énième rebondissement, jugeant Hillary Clinton "protégée" par "un système corrompu".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.