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Etats-Unis : Jeb Bush s'excuse après ses propos sur "la semaine de travail à la française"

"J'ai vraiment fait du tort à la France", s'est amusé le frère de George W. Bush devant des journalistes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le candidat à la primaire Jeb Bush, le 2 novembre 2015 à Tampa, en Floride (Etats-Unis). (BRIAN BLANCO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

"Ma boîte était pleine d'e-mails de journalistes français !" Le candidat républicain à la présidentielle américaine Jeb Bush s'est excusé mardi 3 novembre de manière informelle après ses propos polémiques sur "la semaine de travail à la française".

Interrogé par la presse alors qu'il menait campagne dans l'Etat du New Hampshire, Jeb Bush a regretté ses propos lancés lors d'un vif échange avec le sénateur de Floride Marco Rubio sur son manque d'assiduité supposé au Congrès. "Lorsque vous vous êtes engagé, c'était pour un mandat de six ans. Le Sénat, est-ce une semaine de travail à la française ?" avait lancé à son rival Jeb Bush lors du troisième débat des primaires républicaines, le 28 octobre.

"Mon Dieu, j'ai totalement insulté un pays entier !"

"J'ai commis l'erreur de dire que le Congrès fonctionne sur le modèle d'une semaine française", s'est amusé Jeb Bush devant les journalistes, rapporte le magazine Time. "J'ai vraiment fait du tort à la France." "Maintenant, je sais que la semaine moyenne de travail en France est en fait plus longue que la semaine allemande de travail", a ajouté le frère de George W. Bush.

"Donc, mon Dieu, j'ai totalement insulté un pays tout entier – notre premier allié – qui nous a aidés à devenir libres en tant que nation. Et je m'en excuse. Cela a causé beaucoup de tort à la France."

Grand adepte de Twitter, l'ambassadeur de France à Washington, Gérard Araud, avait rapidement réagi – en anglais – aux propos du candidat républicain. "Les Français travaillent en moyenne 39,6 heures par semaine, les Allemands 39,2 heures", avait-il écrit. "Dans tous les pays, les campagnes électorales donnent lieu à des envolées absurdes. Soyons indulgents", avait-il ajouté peu après.

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