Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Etats-Unis : après 100 jours au pouvoir, les promesses de Donald Trump se heurtent à la réalité

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Quand les promesses de Donald Trump s'effondrent face à la réalité
Quand les promesses de Donald Trump s'effondrent face à la réalité Quand les promesses de Donald Trump s'effondrent face à la réalité
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Certaines promesses de campagne du milliardaire, qui fête ses 100 jours à la Maison Blanche, peinent à être appliquées.

C'est l'heure du premier bilan pour Donald Trump. Samedi 29 avril, il fête ses 100 jours à la Maison Blanche, qu'il aura passés à se mettre en scène signant des décrets dans le Bureau ovale. Mais derrière cette image d'un chef de l'Etat très actif, certaines de ses promesses-phares de campagne se sont heurtées aux difficiles réalités de l'exercice du pouvoir. Et le milliardaire est le président le moins populaire de l'ère moderne à ce stade de son mandat, avec seulement 42% d'opinions positives, selon un sondage d'ABC.

Ainsi, la construction d'un mur à la frontière, en apparence lancée par la signature d'un décret fin janvier, se heurte au refus du Mexique de payer les travaux. "Je l'ai dit plusieurs fois : le Mexique ne paiera pour aucun mur", avait immédiatement réagi le président Enrique Pena Nieto.

Des échecs sur le décret anti-immigration et la réforme de la santé

Une autre promesse emblématique, celle "d'assécher le marigot" de Washington, c'est-à-dire renouveler profondément le personnel politique américain, semble mise à mal par les choix du nouveau président au moment de composer son équipe. Celle-ci comprend des cadres du parti républicain – son directeur de cabinet Reince Priebus en était le président –, des anciens de l'époque de George W. Bush, et pas moins de six anciens de la banque Goldman Sachs, dont il dénoncait, lors de la primaire républicaine, l'emprise sur son rival Ted Cruz.

D'autres initiatives de Donald Trump se sont soldées par des échecs. Deux versions successives d'un décret, interdisant aux ressortissants de certains pays à majorité musulmane d'entrer aux Etats-Unis, ont été retoquées par les juges. Quant à la réforme du système de santé censée remplacer l'Obamacare qu'il décriait tant dans ses meetings, elle n'a même pas été débattue au Congrès, les Républicains reculant devant le risque de perdre le vote.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.