Cet article date de plus de cinq ans.

Une ex-membre de l'équipe de campagne de Donald Trump l'accuse d'un baiser sans consentement, la Maison Blanche dément

Le "Washington Post" révèle lundi qu'Alva Johnson, une ancienne membre de l'équipe de campagne du président américain, l'accuse d'un baiser forcé, à la sortie d'un meeting en Floride, en août 2016. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président américain, Donald Trump, s'adresse à des gouverneurs le 25 février 2019 à la Maison Blanche, à Washington (Etats-Unis).  (KEVIN DIETSCH / CONSOLIDATED NEWS PHOTOS / AFP)

Nouvelle accusation d'agression sexuelle visant Donald Trump. Alva Johnson, une ancienne membre de l'équipe de campagne du président américain, l'accuse de l'avoir embrassée sans son consentement en 2016, et a porté plainte contre lui, révèle le Washington Post (en anglais), lundi 25 février. 

Selon la plaignante, les faits se sont déroulés à la sortie d'un meeting de Donald Trump, le 24 août 2016 à Tampa, en Floride (Etats-Unis). Alva Johnson, 43 ans, relate auprès du Washington Post que le candidat s'est approché d'elle, a agrippé sa main et a tenté de l'embrasser sur la bouche. Elle raconte avoir tourné la tête, mais Trump l'a tout de même embrassée sur le bord des lèvres. "Il est immédiatement parti", rapporte Alva Johnson

Je me suis immédiatement sentie violée. Je ne m'y attendais pas, je ne voulais pas ce baiser. Je vois toujours ses lèvres s'approcher de mon visage.

Alva Johnson

au "Washington Post"

"Cela m'a rendue malade", poursuit la quadragénaire. Selon le Washington Post, Alva Johnson a parlé de cette agression à son petit ami, à sa mère et à son beau-père. Elle a également rapidement sollicité les services d'un avocat, afin de lancer une action en justice contre Donald Trump. Travaillant aujourd'hui dans l'événementiel, Alva Johnson réclame des dommages et intérêts pour souffrance psychologique. D'après sa plainte, elle accuse aussi de discrimination l'équipe de campagne du président américain. Celle-ci l'aurait moins rémunérée que ses collègues masculins blancs du fait de sa couleur de peau, Alva Johnson étant noire. 

La Maison Blanche nie en bloc

"Cela n'est jamais arrivé", a répliqué Sarah Huckabee, la porte-parole de la Maison Blanche, dans un communiqué. Les faits "ont été directement contredits par de multiples témoins", a-t-elle ajouté, évoquant des accusations "absurdes". Un porte-parole de la campagne de Donald Trump a également estimé que le témoignage d'Alva Johnson était "sans fondement et à côté de la plaque"

Plus de dix femmes ont ouvertement accusé le président américain de harcèlement ou d'agressions sexuelles. Alva Johnson est néanmoins la première à témoigner de faits qui seraient survenus pendant la campagne électorale, précise le Washington Post

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.