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Etats-Unis : deux juges fédéraux bloquent la nouvelle version du décret anti-immigration de Donald Trump

Des juges de Hawaï et de Seattle ont estimé que la suspension du décret éviterait un "préjudice irréparable".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Donald Trump discute avec des journalistes à bord de son avion Air Force One, le 15 mars 2017, avant d'arriver sur une base du Maryland (Etats-Unis). (JONATHAN ERNST / REUTERS)

C'est un nouveau revers judiciaire pour Donald Trump. Deux juges fédéraux américains ont bloqué, mercredi 15 mars, pour l'ensemble des Etats-Unis, la deuxième version du décret anti-immigration du président républicain, sur l'une des mesures phares de son mandat.

A quelques heures seulement de l'entrée en vigueur du nouveau texte, qui avait pourtant été expurgé de ses éléments les plus contestés, c'est un magistrat de Hawaï qui a frappé en premier. Il a estimé, dans son jugement, que le décret comportait "des preuves significatives et irréfutables d'animosité religieuse" et que sa suspension temporaire éviterait un "préjudice irréparable".

Ce juge a ensuite été imité par un juge fédéral de Seattle, dans l'Etat de Washington, qui a accepté une demande des Etats de Washington et de l'Oregon et a pris une motion suspendant le décret pour 14 jours, là encore en raison des "préjudices irréparables" qu'il causerait.

Trump veut saisir la Cour suprême

Tenant une réunion publique à Nashville (Tennessee), le président américain a dénoncé la décision "erronée" d'une justice qui, selon lui, commet ainsi "un abus de pouvoir sans précédent". Il a promis d'aller jusqu'à la Cour suprême.

Le texte controversé, qui prévoyait de bannir l'entrée des Etats-Unis aux ressortissants de six pays musulmans (Iran, Libye, Syrie, Somalie, Soudan et Yémen), devait être appliqué dans la nuit de mercredi à jeudi. Par rapport à la première mouture du projet, bloquée en février, il ne concernait plus l'Irak et exemptait les détenteurs de visas et de "cartes vertes", sésames des résidents permanents.

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