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Tuerie de Parkland : la colère d'une victime devenue l'égérie des anti-Trump

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Les États-Unis et la quête du symbole
Les États-Unis et la quête du symbole Les États-Unis et la quête du symbole (France info)
Article rédigé par franceinfo
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La fusillade du lycée de Parkland en Floride a réveillé la colère chez de nombreux Américains. Et le premier à en faire les frais n’est autre que le président, Donald Trump.

"Nous sommes tous unis comme une seule et même famille américaine", disait encore Donald Trump au lendemain de la fusillade du lycée de Parkland (Floride) qui a fait 17 morts le 14 février dernier. Une réaction plus que mesurée alors que le drame avait provoqué différents sentiments dans la population. Des larmes à la télévision : "on ne peut pas accepter ça, je n’y arrive pas, je suis désolé" , aux cris " Président Trump, faites quelque chose, nous en avons besoin maintenant", disait une mère de victimes ; en passant par la colère "Si le président veut venir me voir, et venir me dire en face que c’était une terrible tragédie, je lui demanderais avec plaisir combien il reçoit de la NRA (lobby des armes américain)". Des paroles signées Emma Gonzalez, une rescapée de la fusillade.

Égérie de la contestation

En quelques clics, la jeune fille est devenue l’égérie des anti-Trump. Rien d’étonnant pour la politologue et spécialiste des États-Unis, Nicole Bacharan. "Cela suscite une révolte extrêmement profonde. La question est de savoir comment cette population révoltée par la manière, dont Trump, incarne ou pas la présidence… comment cela va se manifester ?" Mais alors qui pour l’incarner ? Emma Gonzalez déjà sacrée femme politique de 2018 par la presse n’est que la suite logique d’Oprah Winfrey (il y a un an) ou de Joe Kennedy… "Il y a beaucoup de prises de parole, il y a beaucoup de sujets, mais on peut imaginer que ces sujets sont des actions anti-Trump assez fortes", explique la politologue.

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