Trois gestes qui montrent que Donald Trump tente de se rapprocher du Royaume-Uni
Le nouveau président des Etats-Unis multiplie les déclarations en faveur des Britanniques, qui comptent bien en profiter.
Il veut faire passer "l'Amérique d'abord", mais n'enterre pas pour autant certaines vieilles alliances. Depuis son élection à la tête des Etats-Unis, Donald Trump a pris soin de ménager le gouvernement du Royaume-Uni, en multipliant les gestes et les déclarations en faveur des Britanniques. La preuve en trois points.
Il invite Theresa May à la Maison Blanche
Tout un symbole : au lendemain de l'investiture de Donald Trump, le porte-parole du nouveau président américain annonce, samedi 21 janvier, que la Première ministre britannique sera la première dirigeante étrangère reçue à la Maison Blanche. En 2009, Barack Obama avait choisi de réserver cet honneur au Premier ministre japonais de l'époque, Taro Aso.
Theresa May, qui tenait à rencontrer Donald Trump rapidement, pour préserver la "relation spéciale" entre les deux pays, sera accueillie vendredi à Washington. "Chaque fois que je jugerai une chose inacceptable, je n'aurai pas peur de le dire à Donald Trump", a toutefois prévenu la dirigeante conservatrice, interrogée sur la question des droits des femmes par la BBC (en anglais).
En retour, Donald Trump espère être accueilli au Royaume-Uni cet été. Selon le site du Telegraph (en anglais), le président américain, qui possède plusieurs terrains de golf en Ecosse, veut s'inviter sur le terrain privé de la reine Elisabeth II, à Balmoral. Il rêverait d'une photo souvenir à la Ronald Reagan, à cheval avec la reine en 1982.
Il prend position en faveur du Brexit
Lors de sa première interview accordée à la presse britannique, publiée le 15 janvier par le Sunday Times (en anglais), Donald Trump a estimé que le Royaume-Uni allait "très bien" depuis le vote en faveur d'une sortie de l'Union européenne. Il en a profité pour rappeler son soutien de longue date à ce divorce : "Trump a dit que le Brexit allait se produire, et il s'est produit. Tout le monde pensait que j'étais fou."
Chargée de mener à bien le Brexit et de mettre en place de nouveaux partenariats commerciaux, Theresa May aura à cœur, lors de sa rencontre avec Donald Trump, d'entamer des discussions en vue d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis. "Nous allons travailler très dur pour y aboutir rapidement et proprement", a promis le dirigeant américain, dans The Sunday Times.
Il expose Churchill dans le bureau ovale
Il fallait avoir l'œil. Lors de la cérémonie de signature du premier décret de Donald Trump, vendredi, les connaisseurs ont pu remarquer quelques changements apportés à la décoration du bureau ovale : deux tableaux d'Edward Hopper ont disparu, les rideaux rouges ont été remplacés par des draperies dorées et, surtout, le buste de Winston Churchill a fait son retour.
Ce buste avait été offert à George W. Bush par Tony Blair après les attentats du 11 septembre 2001, mais avait été remplacé par celui de Martin Luther King lors de la présidence de Barack Obama. Un choix qui avait, alors, fait polémique. Selon le site de CNN (en anglais), le retour de Winston Churchill intervient après une intervention de l'ancien chef de file du parti britannique Ukip, Nigel Farage, auprès de Donald Trump, dont il est proche.
À regarder
-
Kamala Harris reconnaît sa défaite
-
Election américaine : pourquoi un tel raz-de-marée républicain ?
-
Donald Trump encense Elon Musk après avoir déclaré sa victoire
-
Donald Trump revendique "une victoire politique jamais vue"
-
Comment les expatriés américains font pour voter ?
-
La mort de cet écureuil est récupérée par le camp de Donald Trump
-
Peut-on comparer démocrates et républicains à la gauche et la droite française ?
-
Donald Trump imite Emmanuel Macron
-
Présidentielle américaine : l'artiste Bad Bunny soutient Kamala Harris
-
Election américaine : qu'apporte Elon Musk à la campagne de Donald Trump ?
-
Election américaine : quand connaîtra-t-on le nom du prochain président élu ?
-
Maya Harris, plus proche conseillère de Kamala depuis plus de 50 ans
-
Quelle est la position des candidats à la présidentielle américaine sur le conflit au Proche-Orient
-
Aux Etats-Unis, "Superman" appelle les Américains à voter
-
Présidentielle américaine : des cookies Trump et Harris controversés
-
Election américaine : plus de 6 millions de dollars de paris sur le duel Harris-Trump
-
Les célébrités peuvent-elles influencer le scrutin américain ?
-
Pourquoi n'y a-t-il que deux grands partis aux Etats-Unis ?
-
Élection présidentielle aux États-Unis : le business des produits dérivés
-
Election américaine : "I have a Glock", quand Kamala Harris parle de son arme
-
Élection américaine : les démocrates contrôlent-ils la météo ?
-
Un bar à thème présidentiel aux États-Unis
-
La "Bible Trump" bientôt dans les écoles ?
-
Une interview de Melania Trump à 250 000 dollars ?
-
Une statue géante de Donald Trump aux États-Unis
-
Kamala Harris traite Donald Trump de poule mouillée
-
Des singes prédisent le résultat de l'élection américaine
-
Élection américaine : rencontre avec Raymond, électeur de Donald Trump
-
Visée par Donald Trump, la communauté haïtienne de Springfield est devenue la cible de l'extrême droite
-
Une possible tentative d'assassinat visant Donald Trump
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.