Pour beaucoup d'Américains, elle incarne le recours à la torture pratiquée par la CIA dans des prisons secrètes après les attentats du 11 Septembre. Il y a 16 ans, Gina Haspel supervisait une prison en Thaïlande, où des membres d'Al-Qaïda ont subi des simulacres de noyade. Devant les sénateurs américains, elle le promet : pas question de recourir à nouveau à la torture, même si le président Donald Trump le lui demandait.Soutenue par Donald TrumpUn grand oral interrompu à plusieurs reprises par des opposants à la torture. Gina Haspel se justifie. À l'époque, dit-elle, la torture était légale. Mais interrogée sur la moralité de ces techniques d'interrogatoire, elle élude. Des réponses qui n'ont que partiellement convaincu le Sénat. Sa nomination, soutenue par Donald Trump, doit être confirmée d'ici la fin du mois.