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Sortie des USA de l'Accord de Paris : "Donald Trump met son mandat au service des intérêts de l'industrie fossile"

Nicolas Haeringer, chargé de campagne pour l'ONG environnementale internationale 350.org, a réagi sur franceinfo après l'annonce du retrait des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/06/2017 23:14

Temps de lecture : 1min

Donald Trump le 1 juin 2017 à la Maison Blanche, à Washington, aux États-Unis. (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

"Donald Trump a décidé de mettre son mandat au service des intérêts de l'industrie fossile", a réagi jeudi 1 juin sur franceinfo Nicolas Haeringer, chargé de campagne à 350.org, une ONG environnementale internationale, après l'annonce du président américain de sortir de l'Accord de Paris sur le climat.

Nicolas Haeringer s'est dit atterré par cette décision parce que "le principe fondateur des négociations internationales sur l'action pour le climat, c'est à dire la responsabilité commune différenciée, vole en éclat" avec ce désengagement. Le président américain privilégie l'industrie fossile "sous couvert de protéger la ville de Pittsburg et ses emplois, plutôt que notre devenir commun", s'est alarmé le militant écologiste.

la France doit prendre pleinement sa part en assumant des politiques qui vont à l'encontre des industries fossiles au nom de notre intérêt commun.

Nicolas Haeringer, chargé de campagne à 350.org
à franceinfo

Mais Nicolas Haeringer reste déterminé car "cela trace la ligne claire sur la manière dont il faut réagir", a-t-il estimé. "Il faut assumer cette responsabilité commune différenciée."

Nicolas Haeringer estime que la décision de Donald Trump ouvre deux choix aux autres pays. S'ils se contentent "de grands discours sincères sans action, on aura tourné le dos à la possibilité de maintenir le réchauffement sous la barre des deux degrés." Mais "si les autres pollueurs gèlent tous les nouveaux projets fossiles, alors on peut garder espoir." La décision de Donald Trump marquera alors "un tournant dont l'action pour le climat sortira renforcée", espère enfin Nicolas Haeringer.

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