Selon Trump, la "dictature perverse" de Corée du Nord "ne peut pas faire chanter le monde"
C'est ce qu'a déclaré le président américain lors d'une allocution mercredi, au retour d'une tournée asiatique de 12 jours.
L'escalade verbale continue entre Donald Trump et Kim Jong-un. La Corée du Nord, une "dictature perverse", "ne peut pas faire chanter le monde", a mis en garde le président américain lors d'une allocution, mercredi 15 novembre, au retour d'une tournée asiatique de 12 jours. Donald Trump a également promis de mettre une "pression maximale" sur Pyongyang, et a annoncé que la Chine exercerait une "pression économique" sur la Corée du Nord, pays que le président chinois Xi Jinping considère comme "une grande menace", a-t-il précisé.
A travers ce voyage, "nous avons demandé à toutes les nations de soutenir notre campagne de pression maximale pour la dénucléarisation nord-coréenne", a poursuivi le président américain.
"Il n'est qu'un criminel hideux"
A la fin de sa tournée asiatique, à Hanoi, Donald Trump avait déjà provoqué le dirigeant nord-coréen sur son poids et sa taille. "Pourquoi Kim Jong-un m'insulterait-il en me traitant de 'vieux' alors que je ne le traiterai JAMAIS de 'petit gros'?", avait-il déclaré sur Twitter.
Les médias nord-coréens ont estimé que le président américain méritait la peine de mort pour avoir insulté Kim Jong-un et l'ont accusé de lâcheté pour avoir renoncé à se rendre à la frontière intercoréenne.
Le "pire crime pour lequel il ne pourra jamais être gracié est qu'il a osé porter atteinte à la dignité du leadership suprême de manière malfaisante", écrit le journal nord-coréen Rodong Sinmun. "Il faut qu'il sache qu'il n'est qu'un criminel hideux condamné à mort par le peuple coréen."
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