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Le secrétaire d’Etat américain, qui aurait traité Trump de "débile", dément vouloir démissionner

Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson aurait insulté Donald Trump lors d’une réunion, le qualifiant de "débile", obligeant le vice-président Pence à intervenir pour le convaincre de ne pas démissionner.

Article rédigé par Grégory Philipps
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Aux Etats-Unis, alors que Donald Trump était mercredi 4 octobre à Las Vegas, la politique, elle, continue. La presse américaine fait ainsi état de graves dissensions au sein de l’administration. Tout se joue entre un trio : Donald Trump, Mike Pence son vice-président, et Rex Tillerson leur secrétaire d’Etat, l’équivalent du ministre des Affaires étrangères. Selon la chaîne NBC, le stade de l’insulte a été franchi, obligeant Tillerson à organiser une conférence de presse à la hâte pour démentir qu’il allait démissionner.

"Put(...) de débile"

Selon NBC, la scène se déroule au Pentagone, en juillet 2017, lors d’une réunion consacrée à l’Afghanistan. Il y a là tous les membres du cabinet de sécurité nationale et, selon la NBC, qui affirme rapporter des propos de hauts-responsables, Tillerson s’emporte et traite le président Trump de "débile", ou plus exactement, de… "putain de débile". Mike Pence, le vice-président, est alors obligé d’intervenir pour convaincre le ministre des Affaires étrangères de ne pas démissionner. Mercredi après-midi, le Texan Rex Tillerson n’a pas eu d’autre choix que d’intervenir pour balayer les informations de la NBC. "C’est cela que je ne comprends pas avec Washington, déclare-t-il devant la presse. Encore une fois, je ne suis pas d’ici. Mais chez moi, on n’accorde pas d’importance à des choses insignifiantes et absurdes." 

Trump évoque une "fake news" 

Que les insultes aient été ou non prononcées, ce n’est pas la première fois que les journaux américains font état des divergences de vues entre le président et son secrétaire d’Etat, notamment sur le dossier nord-coréen. En organisant une conférence de presse à la hâte, le ministre a voulu montrer que l’administration restait unie. Donald Trump, lui, a redit depuis Las Vegas sa confiance totale en Rex Tillerson et accusé NBC, "fake news", d’avoir monté cette histoire de toutes pièces.

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