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Donald Trump se fâche avec la Turquie

Les Etats-Unis ont décidé de sanctions économiques contre deux ministres turcs pour tenter de faire libérer Andrew Brunson, un pasteur américain détenu en Turquie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan lors d'un sommet de l'OTAN à Bruxelles, le 11 juillet 2018.  (KAYHAN OZER / AFP)

Donald Trump se met la Turquie à dos. Le régime de Recep Tayyip Erdogan a exprimé sa colère, jeudi 2 août, après les sanctions économiques "inacceptables" imposées mercredi par les États-Unis contre les ministres de l'Intérieur et de la Justice turcs. Ankara a assuré que des mesures "réciproques" seraient prises "sans délai".

Ces sanctions américaines consistent en la saisie des biens et avoirs de Abdulhamit Gül et de Süleyman Soylu, accusés par la Maison Blanche d'avoir joué un rôle central dans la détention du pasteur Andrew Brunson, placé la semaine dernière en résidence surveillée après avoir passé un an et demi en détention en Turquie pour "terrorisme" et "espionnage".

De nombreux points de désaccord

"Nous croyons qu'il a été victime d'un traitement injuste et injustifié", a justifié Sarah Sanders, la porte-parole de la présidence américaine. Depuis plusieurs jours, Donald Trump a fait monter la pression pour faire libérer Andrew Brunsun, arrêté en 2016 lors des purges lancées en Turquie après la tentative de coup d'État contre Recep Tayyip Erdogan.

Andrew Brunson, qui réside depuis une vingtaine d'années en Turquie où il dirigeait une petite église avant son incarcération, dément en bloc les accusations portées contre lui. Il risque jusqu'à 35 ans de prison dans le cadre d'un procès qui s'est ouvert en avril dernier.

Son cas empoisonne les relations entre la Turquie et les États-Unis, mais ce n'est qu'un volet des tensions entre les deux pays. Leurs rapports sont également compliqués par des désaccords sur le dossier syrien et le sort du prédicateur Fethullah Gülen, exilé en Amérique.

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