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Iran : un candidat conservateur favori du scrutin présidentiel

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Iran : un candidat conservateur favori du scrutin présidentiel
Iran : un candidat conservateur favori du scrutin présidentiel Iran : un candidat conservateur favori du scrutin présidentiel (FRANCEINFO)
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Les Iraniens sont appelés à voter pour désigner qui va succéder à Hassan Rohani à la tête du pays. Cela pourrait être Ebrahim Raïssi, un candidat conservateur. Chercheur à l’IRIS et spécialiste de l’Iran, Thierry Coville fait le point sur la situation politique du pays dans le 23 heures de Franceinfo, vendredi 18 juin.

En Iran vendredi 18 juin, l’élection présidentielle doit désigner celui qui va prendre la suite d’Hassan Rohani à la tête du pays. Le candidat conservateur Ebrahim Raïssi pourrait remporter le scrutin dans un pays en crise. "La gravité de la crise actuellement, c’est quand même le résultat, je dirais à 95%, des sanctions américaines. C’est quand même intéressant de noter que cette politique de Trump de pression maximale contre l’Iran, elle a quand même conduit à cette arrivée des durs au pouvoir en Iran donc on voit à quel point c’était une politique contre-productive", estime Thierry Coville, chercheur à l’IRIS et spécialiste de l’Iran, sur le plateau du 23 heures de Franceinfo vendredi 18 juin.

Une fracture entre le pouvoir et une partie de la population ?

L’élection présidentielle pourrait être marquée par un fort taux d’abstention. Thierry Coville explique qu’il y a "deux choses. Il y a l’aspect structurel, avec ce pouvoir lié au religieux qui de toute façon est plus fort d’après la constitution que le pouvoir, entre guillemets, démocratique. Mais en plus, on a l’impression que les Iraniens, ils n’y croient plus à la partie démocratique du système. Enfin ils y croient encore moins parce qu’il faut faire attention aussi : on parle quand même d’un taux de participation entre 40 et 50%. C’est faible par rapport au dernier taux de participation des présidentielles, en 2017, qui était quand même à plus de 70%", indique-t-il.

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