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Etats-Unis : le FBI confronté à une "avalanche" de menaces "encouragées" par Donald Trump, selon le Sénat

Les sénateurs ont voté "à l'unanimité" un texte condamnant ces menaces, qui se sont multipliées depuis la perquisition menée par la police fédérale chez l'ancien président, en août.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ex-président américain Donald Trump lors d'un meeting à Youngstown, dans l'Ohio, le 17 septembre 2022. (JEFF SWENSEN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Des sénateurs américains ont condamné, mardi 20 septembre, l'avalanche de menaces reçues par le FBI depuis la perquisition en août de la résidence de l'ancien président Donald Trump. "J'ai dit de nombreuses fois que la violence contre les forces de l'ordre n'était jamais acceptable, peu importe l'idéologie qui la motive", a déclaré l'influent sénateur démocrate Dick Durbin. "Ces menaces ont été encouragées par l'ancien président et ses alliés", a-t-il encore affirmé. Le Sénat a voté "à l'unanimité" un texte condamnant ces menaces. 

Le 8 août dernier, le FBI avait perquisitionné la résidence de Donald Trump en Floride, et saisi des cartons de documents classifiés que le républicain n'avait pas rendus après avoir quitté la Maison Blanche. L'ancien président est soupçonné d'avoir violé une loi américaine sur l'espionnage, qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels. Donald Trump tempête depuis contre une perquisition qu'il juge "illégale et inconstitutionnelle", et répète avoir été visé pour des raisons politiques.

Des appels à la "guerre civile"

Depuis cette opération, le FBI et le ministère de la Sécurité intérieure ont fait état d'une augmentation des menaces et actes de violence contre les agents de la police fédérale. Le 11 août, un homme armé a par exemple tenté d'entrer de force dans les locaux du FBI à Cincinnati (Ohio), après avoir lancé un "appel aux armes" sur le réseau social de Donald Trump, Truth Social. Il a été abattu par la police fédérale.

Le texte adopté par le Sénat décrit d'autres tentatives d'intimidation, comme la menace de déposer une "bombe sale" devant le siège du FBI ou encore des appels à la "guerre civile" et à la "révolte armée". Il souligne aussi les "attaques répétées de l'ex-président qui a, entre autres insultes, traité les responsables du FBI de 'monstres vicieux'".

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