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Etats-Unis : Joe Biden estime que Donald Trump ne devrait plus recevoir les rapports des services de renseignement

"Quel sens cela a-t-il de lui donner un briefing des renseignements ? Quel impact a-t-il encore, au-delà du fait qu'il pourrait déraper et dire quelque chose ?", s'est inquiété le nouveau président américain, lors d'une interview à la chaîne CBS.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 06/02/2021 14:00 Mis à jour le 06/02/2021 15:36

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Le président américain, Joe Biden, quitte la base militaire d'Andrews dans le Maryland (Etats-Unis), le 5 février 2021.  (MANDEL NGAN / AFP) — Le président américain, Joe Biden, quitte la base militaire d'Andrews dans le Maryland (Etats-Unis), le 5 février 2021. (MANDEL NGAN / AFP)

Le nouveau président des Etats-Unis met en garde contre le comportement "imprévisible" de son prédécesseur. Joe Biden a estimé, vendredi 5 février, que Donald Trump ne devrait plus recevoir les informations confidentielles des agences américaines de renseignement, comme c'est habituellement le cas pour les anciens présidents.

Certains critiques ont émis des craintes concernant Donald Trump, s'inquiétant qu'il ne puisse révéler des informations importantes pour la sécurité du pays. "Je pense qu'il n'a pas besoin de recevoir les briefings des renseignements. Quel sens cela a-t-il de lui donner un briefing des renseignements ? Quel impact a-t-il encore, au-delà du fait qu'il pourrait déraper et dire quelque chose ?", a déclaré Joe Biden, lors d'une interview à la chaîne américaine CBS.

En évoquant "le comportement imprévisible" du milliardaire républicain, le nouveau président démocrate a cité "l'insurrection" du 6 janvier. Les partisans de Donald Trump avaient alors envahi le Capitole à Washington, après avoir assisté à l'un de ses discours contestant sa défaite lors de l'élection présidentielle, le 3 novembre. Les violences, intervenues au moment où le Congrès devait certifier la victoire de Joe Biden, ont fait cinq morts.

Donald Trump sera jugé au Sénat à partir de mardi pour "incitation à l'insurrection", après avoir été mis en accusation en janvier par la Chambre des représentants, dans le cadre d'une procédure de destitution. Il risque l'inéligibilité s'il est condamné par les sénateurs.

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