Donald Trump souhaite "suspendre l'immigration" de pays ayant un passé de "terrorisme"
Il n'a pas précisé le périmètre ou les conditions exactes de cette suspension.
Donald Trump n'attend pas pour exploiter politiquement la tragédie d'Orlando. Le candidat républicain à la Maison Blanche a proposé, lundi 13 juin, de suspendre les flux d'immigration en provenance de pays impliqués dans le passé dans des attentats contre les Etats-Unis ou ses alliés.
>> Lire aussi : La fusillade d'Orlando, véritable tournant dans la campagne présidentielle américaine
Il n'a pas précisé le périmètre ou les conditions exactes de cette suspension. "Quand je serai élu, je suspendrai l'immigration en provenance de régions du monde ayant un passé avéré de terrorisme contre les Etats-Unis, l'Europe ou nos alliés", a déclaré le candidat lors d'un discours à Manchester (New Hampshire), "jusqu'à ce que l'on comprenne pleinement comment mettre fin à ces menaces."
Nouvelles attaques contre l'islam radical
Les déclarations de Donald Trump interviennent au lendemain de l'attentat d'Orlando qui a fait 49 victimes. Le candidat a souligné que le président américain disposait du pouvoir d'interdire l'entrée du territoire à n'importe quelle catégorie de voyageurs jugée dangereuse pour les intérêts ou la sécurité du pays. En décembre dernier, après les attentats de Paris, Donald Trump avait déjà proposé de fermer temporairement les frontières aux musulmans.
"Nous ne pouvons pas continuer à laisser entrer des milliers et des milliers de personnes dans notre pays, dont beaucoup pensent de la même façon que ce tueur sauvage", a-t-il dit en évoquant le tueur d'Orlando, Omar Mateen, né aux Etats-Unis de parents afghans. "La plupart des principes de l'islam radical sont incompatibles avec les valeurs et institutions occidentales", a-t-il martelé. "L'islam radical est anti femmes, anti gay et anti Américains".
La seule raison pour laquelle ce tueur se trouvait en Amérique est que nous avons autorisé sa famille à venir ici.
"L'esprit du 12 septembre", pour Hillary Clinton
A l'inverse, Hillary Clinton a appelé à "l'esprit du 12 septembre", ce sentiment d'unité nationale ayant suivi les attentats de 2001. Elle n'a pas cité Donald Trump et affirmé en exergue que "la politique n'a pas sa place aujourd'hui". La candidate a taclé son adversaire en critiquant, sans le nommer, sa proposition de fermer les frontières aux musulmans ou de surveiller la communauté musulmane. Elle s'est permise de souligner que les Etats-Unis étaient le "pays du 'nous', pas du 'moi'", une allusion évidente au milliardaire new-yorkais.
Et, véritable casus belli pour les républicains, Hillary Clinton a rouvert la boîte de Pandore du débat sur les armes à feu, appelant à l'interdiction des armes semi-automatiques.
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