Des attaques sur deux installations pétrolières majeures de l'Arabie saoudite samedi 14 septembre ont provoqué la flambée des cours de pétrole et 48 heures d'escalade entre les États-Unis et l'Iran. Lundi soir, Donald Trump se fait moins véhément : "Je ne veux la guerre avec personne. J'ai dit qu'on savait qui c'était, mais je n'ai cité à personne, même si cela ressemble beaucoup à l'Iran".L'Iran prône une "solution politique"Les autorités saoudiennes prennent moins de précautions. Elles accusent l'Iran d'avoir armé les rebelles yéménites à l'origine de l'attaque. En Turquie, le président iranien Hassan Rohani a répondu aux accusations en justifiant la réaction des rebelles yéménites : "Le peuple yéménite a exercé son droit de légitime défense. La solution est politique". En juin dernier, l'escalade militaire avait déjà été très proche.