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Aux Etats-Unis, la pandémie de coronavirus vient perturber les primaires démocrates

La pandémie de coronavirus qui a gagné les États-Unis, avec plus de 4 600 cas recensés, vient perturber cette année présidentielle : mardi, quatre Etats sont censés voter pour désigner celui qui, de Joe Biden ou de Bernie Sanders, affrontera Donald Trump le 3 novembre.

Article rédigé par Grégory Philipps - édité par Ludovic Pauchant
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Donald Trump, le 16 mars 2020. (WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Mardi 17 mars, quatre États américains sont censés voter pour désigner celui qui, de Joe Biden ou de Bernie Sanders, affrontera Donald Trump le 3 novembre. Or le coronavirus a gagné le continent, avec plus de 4 600 cas recensés et plus de 865 décès. Aussi, même si les plages de Miami sont fermées et malgré 161 cas de coronavirus recensés dans l’État dont cinq mortels, la Floride maintient le scrutin. C’est l’État le plus important à voter aujourd’hui. En 2016 pour la primaire démocrate, 1 600 000 personnes s’étaient déplacées.

Le vote en personne "pas conforme" avec les recommandations sanitaires

Les autorités locales assurent que tout se fera en respectant les règles sanitaires, avec, notamment, plusieurs bureaux de vote réservés aux personnes âgées afin qu’elles ne se mélangent pas avec le reste de la population.

On votera aussi en Arizona, dans l’Illinois, mais dans l’Ohio, lundi 16 mars, le gouverneur Mike De Wine, un républicain, a appelé au report des opérations : "Il est clair, dit il, que le vote en personne n’est pas conforme avec les recommandations des autorités sanitaires."

La justice prendra sa décision dans la journée. La Louisiane et la Géorgie ont déjà décalé leur scrutin. Dans le même temps, Donald Trump depuis la Maison-Blanche se dit favorable à la poursuite du processus électoral.  "Reporter une élection, c’est vraiment très dur", rétorque le président des Etats-Unis.

Je sais qu’ils feront très attention, qu’ils éloigneront les électeurs, pour que cela se fasse en sécurité. Mais je pense que ce n’est pas nécessaire de reporter.

Donald Trump

à franceinfo

Mais le président dit aussi qu’il ne sait pas si un retour à la normal sera possible avant juillet ou août. Ce scénario du pire compromettrait sérieusement la tenue des deux conventions, celle des démocrates puis celle des républicains, prévues au cœur de l’été. La Louisiane et la Georgie ont, elles, décidé de reporter ces élections primaires mi-mai et fin juin.

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