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Assassinat de Qassem Soleimani : le pari risqué de Donald Trump

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Assassinat de Qassem Soleimani : le pari risqué de Donald Trump
Assassinat de Qassem Soleimani : le pari risqué de Donald Trump Assassinat de Qassem Soleimani : le pari risqué de Donald Trump (France 3)
Article rédigé par France 3
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La mort du général iranien Qassem Soleimani dans une frappe américaine à Bagdad, en Irak, vendredi 3 janvier, fait réagir dans le monde entier, tandis que l'Iran promet de se venger. Mais de quelle manière ? Les précisions du journaliste Loïc de La Mornais, en duplex depuis Washington (États-Unis).

L'élimination du général iranien Qassem Soleimani par les États-Unis, vendredi 3 janvier, est sans nul doute l'une des plus importantes opérations dirigées directement contre la République islamique ces dernières années. Donald Trump prend-il le risque d'une escalade avec l'Iran ? "C'est en tout cas un saut dans l'inconnu. La classe politique américaine a été prise de court par cet assassinat ciblé, mais déjà, tôt vendredi matin, certains représentants du Parti démocrate, opposés au président Trump, disent que c'est avoir pris un très gros risque, avoir mis le doigt dans un engrenage", indique le journaliste Loïc de La Mornais, en duplex depuis Washington (États-Unis).

Quelles représailles ?

"Il faut savoir que ce type d'opération d'assassinat ciblé est pratiqué par les États-Unis, mais doit d'habitude faire l'objet d'un certain consensus politique entre les deux camps. Ça n'a visiblement pas été le cas. Là, Donald Trump a visiblement été poussé par son ministre de la Défense, Mike Pompeo, qui est très va-t-en-guerre contre l'Iran. Quelles pourraient être les conséquences ? On s'inquiète évidemment des 14 000 soldats américains stationnés en Irak, même s'ils vont être renforcés. De possibles représailles sont également craintes sur l'allié des États-Unis dans la région, Israël. Des représailles sont également possibles dans le détroit d'Ormuz, où transite 30% du trafic pétrolier mondial. En tout cas, les prochaines semaines risquent d'être hautement explosives, en attendant la réponse iranienne", conclut-il.

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