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Accueil des réfugiés, Russie ou réchauffement climatique : les sujets abordés par Trump et Hollande lors de leur entretien téléphonique

Les deux présidents ont échangé par téléphone samedi 28 janvier.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Samedi 28 janvier 2017, depuis la Maison Blanche à Washington, Donald Trump s'est entretenu avec plusieurs dirigeants, dont François Hollande, Angela Merkel et Vladimir Poutine. (MANDEL NGAN / AFP)

Donald Trump et François Hollande se sont entretenus par téléphone, samedi 28 janvier dans la soirée. L'appel était à l'initiative du nouveau président américain. Pendant cet échange, les deux présidents ont évoqué de nombreux sujets, dont les conséquences que pourrait avoir le dernier décret signé par Donald Trump sur l'immigration aux Etats-Unis. Franceinfo vous résume les thèmes abordés.

L'accueil des réfugiés

Le président François Hollande a mis en garde son homologue américain contre "le repli sur soi" et l'a appelé au "respect" du principe de "l'accueil des réfugiés", fondement de "nos démocraties", selon un communiqué publié par l'Elysée. Lors de l'entretien, "le chef de l'Etat a mis en garde contre les conséquences économiques et politiques d'une approche protectionniste", en soulignant que, "face à un monde instable et incertain, le repli sur soi est une réponse sans issue".

Il a aussi "rappelé sa conviction que le combat engagé pour la défense de nos démocraties" n'était "efficace" que "dans le respect des principes qui les fondent, en particulier l'accueil des réfugiés". Une réponse directe au décret anti-réfugiés que vient de prendre le président américain ainsi qu'à ses positions protectionnistes.

Le réchauffement climatique

François Hollande a par ailleurs insisté sur "l'importance pour la planète de la mise en œuvre de la convention de Paris sur le réchauffement climatique". Depuis son investiture, Donald Trump a, à plusieurs reprises, remis en cause l'accord de Paris et exprimé son climatoscepticisme. Quelques jours avant cet échange, François Hollande avait déjà critiqué le président américain pour ses positions sur le réchauffement climatique, sans le nommer. "Depuis que cet accord a été trouvé, c'est-à-dire à la fin de l'année 2015, nous n'avons eu que des confirmations des constats que nous avions pu poser, avait déclaré le chef de l'Etat français lors d'un déplacement à Bogota. Il y a partout dans le monde des preuves tangibles, et je ne comprends même pas que certains puissent s'interroger encore sur l'existence du réchauffement climatique."

Les sanctions contre la Russie

François Hollande et Donald Trump ont également parlé des sanctions contre la Russie. Si "le chef de l'Etat a réaffirmé sa volonté de poursuivre et d'intensifier encore le dialogue" avec Vladimir Poutine, François Hollande a aussi insisté "sur le fait que les sanctions liées à la situation en Ukraine ne pourraient être levées que lorsque la situation de l'Est du pays serait réglée avec la mise en œuvre totale des accords de Minsk", note l'Elysée dans son communiqué. 

Le rôle de l'OTAN

Signe de l'inquiétude des Européens sur le sujet, le président français François Hollande a aussi tenu à souligner "le caractère indispensable de l'Otan" lors de l'entretien. Donald Trump s'était montré très critique envers l'Alliance atlantique pendant sa campagne, la qualifiant d'"obsolète".

Le dirigeant américain a lui évoqué l'importance de mieux "partager le fardeau des dépenses de défense". M. Trump avait reproché aux pays membres de l'Otan de profiter de la protection américaine sans en payer le prix.

L'OTAN, un sujet également abordé lors d'un entretien téléphonique entre la chancelière allemande Angela Merkel et Donald Trump, le même jour. "Le président et la chancelière sont d'accord pour reconnaître l'importance fondamentale de l'Otan dans le cadre d'une relation transatlantique plus large et de son rôle pour assurer la paix et la stabilité de notre communauté de l'Atlantique nord", a souligné le communiqué de la Maison Blanche, qui précise que M. Trump se rendra, en juillet, au Sommet du G20 à Hambourg.

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