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Accord sur le nucléaire iranien : l'Iran et les pays signataires inquiets après la menace de Donald Trump

Le président iranien a lancé que les Etats-Unis sont "plus seuls que jamais contre le peuple iranien".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le président iranien Hassan Rohani fait un discours à l'université de Téhéran, le 7 octobre 2017. (HO / IRANIAN PRESIDENCY / AFP)

Donald Trump a annoncé, vendredi 13 octobre, qu'il ne certifierait pas l'accord sur le nucléaire iranien. Il s'agissait, comme tous les 90 jours selon la loi, de certifier au Congrès cet accord international qui vise à empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomiqueLe discours de Donald Trump a immédiatement provoqué une forte réaction de Téhéran.

Les Etats-Unis sont "plus seuls que jamais contre le peuple iranien", a lancé le président iranien Hassan Rohani dans une intervention télévisée. Donald Trump "n'a pas lu le droit international", a déclaré le président iranien : "Est-ce qu'un président peut seul annuler un accord multilatéral et international? Apparemment, il ne sait pas que cet accord n'est pas un accord bilatéral entre l'Iran et les Etats-Unis". "Les déclarations [de DonaldTrump] sont un tissu d'insultes et d'accusations sans fondements", a ajouté Hassan Rohani.

Inquiétude des pays signataires

Après la menace du président américain, les pays signataires ont fait état de leurs inquiétudes. Moscou a dénoncé la stratégie de Donald Trump, très isolé sur ce dossier. La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a mis en garde contre la tentation de "démanteler un accord qui fonctionne et tient ses promesses".

Dans un communiqué diplomatique mais ferme, la Première ministre britannique Theresa May, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron ont souligné qu'ils restaient "engagés" dans l'accord, appelant à sa "pleine application par toutes les parties". Emmanuel Macron est allé jusqu'à s'entretenir avec Hassan Rohani au téléphone, pour l'assurer de "l'attachement de la France" à l'accord de 2015 et "envisager" de se rendre à Téhéran.

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