Otages des FARC : le geste de Bogota
Voici, peut-être, un nouveau chapitre du triste feuilleton de la captivité d'Ingrid Betancourt, détenue dans la jungle colombienne depuis plus de six ans. Hier soir, le gouvernement de Bogota s'est dit prêt à un accord humanitaire pour "réduire au minimum" ses exigences vis-à-vis de la sortie de prison des guérilleros, dans le cas d'une libération de l'otage franco-colombienne.
S'exprimant pendant une conférence de presse, le haut commissaire colombien à la paix Luis Carlos Restrepo a précisé ces "réductions", a ajoutant qu'il n'y a "pas de limites quant au délit commis, ni au type de peines de prison" des guérilléros libérables.
_ Seule condition réclamée, que les personnes remises en liberté s'engagent à ne pas retrouver les rangs des Forces armées.
Récemment, ce sont les FARC elles-mêmes qui ont proposé de libérer 39 otages, dont Ingrid Betancourt et trois américains, si Bogota remettait en liberté 500 de ses membres.
Par ailleurs, Restrepo a qualifié de "rumeurs" infondées les déclarations d'un médiateur, hier, qui avait évoqué un état de santé "très délicat" de l'otage franco-colombienne.
Matteu Maestracci avec agences
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