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Obama voit "des lueurs d'espoir ici ou là" dans l'économie

Barack Obama voit naître des "lueurs d'espoirs" dans l'économie américaine. C'est ce que le président des Etats-Unis a déclaré au cours d'un entretien à la chaine CBS, alors que son secrétaire d'Etat au Trésor, Tim Geithner, doit détailler aujourd'hui, le plan d'assainissement des banques.
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A la veille de la présentation du plan destiné à libérer les banques de leurs actifs douteux qui empoisonnent le marché du crédit, le président américain se veut optimiste. "Les refinancements (de crédits) ont beaucoup progressé, les taux d'intérêt n'ont jamais été aussi bas. Cela permet d'espérer qu'au moins le marché immobilier se redresse et se stabilise ", a déclaré Barack Obama, qui participait hier soir à l'émission Sixty Minutes sur CBS. Mais "cela n'arrivera pas en même temps dans tout le pays", a-t-il précisé.

500 à 1.000 milliards de dollars... C'est le montant total du plan américain d'assainissement des banques, qui prévoit d'associer fonds publics et privés pour aider les investisseurs privés à purger les bilans des banques des actifs toxiques qui bloquent le crédit et aggravent la récession.
Ce plan, dont les modalités ont été présentées ce matin par le secrétaire au Trésor Timothy Geithner, prévoit notamment la création de deux mécanismes associant des investisseurs privés, l'un pour les prêts, l'autre pour des titres adossés à des actifs immobiliers.
L'objectif est de consacrer dans un premier temps 75 à 100 milliards de dollars de fonds publics pour mobiliser avec le secteur privé jusqu'à 500 milliards de dollars "de puissance d'achat pour acheter les actifs hérités" de la dernière bulle immobilière.

Lors de son entretien à CBS hier, Barack Obama a également abordé la stratégie américaine en Afghanistan et au Pakistan, dont il a demandé une révision à son administration et à son état-major. L'option militaire ne suffira pas à mettre un terme au conflit dans ces pays, a-t-il estimé, suggérant l'adoption d'une " stratégie de retrait " dans le cadre d'une politique globale.

Cécile Mimaut, avec agences

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