Obama signe la fin de la crise aux USA ?
Moins d'un mois après son investiture, Barack Obama a promulgué la loi sur le plan de relance de l'économie américaine d'un montant de 787 milliards de dollars. "Je ne vais pas prétendre que ce jour marque la fin de nos problèmes économiques. Il ne représente pas non plus la totalité de ce que nous allons faire pour renverser la situation économique", a déclaré Barack Obama peu avant de signer le texte.
"Mais ce jour marque le début de la fin. Le début de ce que nous devons faire pour créer des emplois en faveur d'Américains qui se débattent face aux licenciements; le début de ce que nous devons faire pour soulager des foyers inquiets de ne pas pouvoir payer le loyer du mois prochain; le début, les premiers pas nécessaires pour replacer notre économie sur des fondations plus solides et pour ouvrir la voie à la croissance et à la prospérité à long terme", a-t-il dit.
Le président américain avait engagé sa crédibilité sur ce plan, à base d'allégements fiscaux (287 milliards) et de programmes de dépenses publiques (500 milliards), expliquant que son succès personnel dépendra de l'efficacité de ces mesures. Obama table notamment sur la sauvegarde ou la création de 3,5 millions d'emplois dans les deux années à venir, alors que le chômage frappe désormais 7,6% de la population active.
Il devrait présenter demain sa stratégie pour faire face aux expulsions des propriétaires surendettés et aux saisies immobilières, s'attaquant à la crise de l'immobilier d'où est parti le séisme financier et économique planétaire. Le plan de soutien comporte également un volet de financement de programmes liés aux nouvelles technologies et à l'environnement.
Selon la Maison blanche, un délai d'un mois environ devrait s'écouler avant que les premières sommes ne soient débloquées. Certains économistes estiment cependant que ce plan arrive trop tard pour avoir un effet sur l'activité en 2009. L'examen parlementaire du plan de relance a par ailleurs mis en exergue les vives divisions du Congrès. Alors qu'Obama espérait une certaine forme de consensus sur ce texte, seuls trois sénateurs républicains l'ont soutenu, aucun à la Chambre des représentants.
Caroline Caldier avec agences
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