Obama se dit prêt à discuter avec Cuba
Une déclaration qui lui a permis de désamorcer l'offensive du président vénézuélien, Hugo Chavez avait menacé de ne pas signer la déclaration finale du sommet. Le Venezuela, Cuba, la Bolivie, le Nicaragua, le Honduras, la Dominique et Saint-Vincent avaient eux aussi annoncé qu'ils jugeaient "inacceptable" le projet de déclaration du
sommet des Amériques faisant l'impasse sur l'embargo contre Cuba.
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Des pays plus modérés, comme l'Argentine, avaient eux aussi demander au président américain à lever l'embargo de son pays contre Cuba, le qualifiant d'"anachronique".
Prenant les devants, Barack Obama avait ordonné dès lundi la levée des
restrictions sur les voyages des Américano-Cubains et les transferts d'argent
vers Cuba. Il n'a toutefois pas poussé jusqu'à annoncer la fin de l'embargo qui pèse sur l'île depuis quarante ans.C'est donc une principalement une offensive de charme qu'a mené Barack Obama, en affichant son plus beau sourire à l'intention des adversaires des USA, au premier rang desquels le vénézuélien Hugo Chavez. Outre une chaleureuse poignée de main, les deux hommes se sont jaugés et Hugo Chavez a donné un livre à Barack Obama. Un livre qui traite de l'exploitation de l'Amérique latine depuis le XVème au XXème siècle. Les USA y tiennent une place de choix. Un cadeau que la diplomatie américaine ne sait trop comment interpréter.
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