Obama aurait "évité le pire" à l'économie américaine
Certains extraits choisis de l'intervention donnent le ton du rôle et des résultats qu'a voulu s'attribuer le président nord-américain Barack Obama.
"Ce matin, nous avons reçu de nouveaux signes montrant que le pire pourrait
être derrière nous", a-t-il déclaré.
"Nous perdons des emplois à un rythme deux
fois moindre que quand j'ai pris mes fonctions. Nous avons évité le pire au
système financier", a-t-il énuméré.
Avant d'ajouter "Nous avons non seulement sauvé notre économie de la catastrophe, mais aussi
posé les nouvelles bases de la croissance".
Un discours résolument ambitieux, optimiste, voire auto-satisfait diront les plus sceptiques, mais qui se base sur de bons chiffres.
Ceux du chômage, qui a fortement ralenti en juillet, avec précisément moins de suppressions d'emploi (247.000 en juillet, après 443.000
en juin) et un taux de chômage qui a baissé (9,4%, après 9,5%) alors que les
analystes prévoyaient une hausse.
Popularité à reconquérir
Ces résultats s'ajoutent à ceux de la semaine dernière, avec une contraction de seulement 1% de l'activité des USA au deuxième trimestre, contre -6,4% au trimestre précédent.
_ Grâce, assure la Maison Blanche, au plan de relance colossal de 787 milliards de dollars, impulsé par Obama peu après son arrivée.
Et ces meilleurs indicateurs sont une bonne nouvelle pour un chef d'état dont 50% des concitoyens seulement approuvent désormais l'action, et au moment où ce dernier tente de faire accepter par le Congrès une importante réforme du système de santé.
Ce soir, Wall Street a terminé au plus haut depuis novembre, dopée par les chiffres de l'emploi.
Matteu Maestracci avec agences
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