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Marée noire : le cauchemar continue ?

Jeudi BP était parvenu à mettre en service son dôme de confinement et à obturer le puits qui fuyait depuis le 20 avril au large du Golfe du Mexique. Une fuite détectée près de ce puits principal cette nuit pourrait mettre en péril l’optimisme des ingénieurs du groupe pétrolier.
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Cette énième fuite de pétrole souterraine aux abords du puits endommagé pourrait être due au nouveau dôme de confinement. L’idée de BP était de garder ce système fermé jusqu’à l’achèvement en août des puits secondaires. Ceux-ci sont les seuls capables d’enrayer définitivement la marée noire.

Une lettre de l’amiral Thad Allen, responsable des opérations de lutte contre la marée noire pour l’administration met à mal cette stratégie… "Je vous ordonne de me fournir une procédure écrite pour pouvoir ouvrir la vanne d'étranglement aussi vite que possible sans endommager le puits si la fuite d'hydrocarbone à côté du puits est confirmée", écrit Thad Allen dans sa missive au directeur de BP Bob Dudley.

La compagnie continue de travailler sur deux puits de dérivation qui doivent intercepter le puits principal à plusieurs km sous terre et permettre de le "tuer" définitivement en le bouchant à l'aide de béton. Cette opération extrêmement complexe et délicate est prévue entre fin juillet et la mi-août.

D'ici là, la possibilité que, emprisonné dans le puits bouché par un gigantesque entonnoir, le pétrole comprimé ne finisse par créer des brèches et par se répandre à nouveau dans l'océan constitue la principale inquiétude des autorités et des ingénieurs de BP.

Caroline Caldier, avec agences

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