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Les derniers messages de l'avion publiés dans la presse brésilienne

Deux quotidiens de Sao Paulo, le {Jornal da Tarde} et l'{Estado de Sao Paulo}, publient le contenu des derniers messages envoyés par l'Airbus d'Air France avant de s'abîmer en mer. Ils s'appuient sur une source anonyme au sein de la compagnie. Ces messages techniques laissent entrevoir les quatre dernières minutes du vol.
Article rédigé par franceinfo
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Les derniers messages de l'avion, publiés ce matin par deux quotidiens de Sao Paulo (Jornal da Tarde et Estado de Sao Paulo), sur la base d'une source anonyme à Air France, dévoilent le récit des dernières minutes de vol. Mais le récit qu'ils esquissent en pointillé, et avec une sécheresse toute technique, n'est pas confirmé par les enquêteurs officiels.

Le dernier appel de l'équipage remonte à 23 h (4 h du matin, heure française). Il explique qu'il traverse une zone orageuse avec des éclairs et des turbulences, mais sans rien signaler d'anormal.

Dix minutes plus tard, ce ne sont plus les pilotes qui communiquent, mais des séries de messages automatiques qui annoncent une cascade de pannes de systèmes. La première serait l'arrêt du pilote automatique, à 23h10 (4h10, heure française). L'avion est donc à partir de ce moment en pilotage manuel, à 35.000 pieds (10.600 mètres), en pleine tempête, soit 2.000 pieds (610 mètres) plus bas que son altitude théorique.

Les messages se suivent ensuite rapidement, la panne du système électrique principal, perturbant le contrôle de la voilure (ailerons, volets) et donc de la stabilité de l'avion, qui déclenche une alarme sonore en cabine.
_ Puis le système d'affichage des paramètres du vol se serait éteint, suivi des ordinateurs de bord.

Enfin, le dernier message, à 23h14 (4h14), évoque la vitesse verticale de la cabine, et un pénétration d'air extérieur, ce qui signifie une dépressurisation. A ce moment là, l'avion est sur le point de se désintégrer, ou il l'a déjà été.

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