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Les démocrates renforcent leur emprise sur le Congrès

Les autres scrutins du jour confirment la vague démocrate qui est passée sur les Etats-Unis. Avec un bémol cependant : si le parti démocrate renforce sa domination sur le Congrès, il n'atteint pas la majorité qualifiée, qui lui aurait permis de barrer la route aux obstructions des républicains. Les démocrates gagnent aussi un siège de gouverneur.
Article rédigé par franceinfo
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Pas de raz-de-marée au Congrès. Outre l'élection du président, les Américains devaient également renouveler un tiers du Sénat (35 sièges) et la totalité de la Chambre des représentants (435 sièges).
_ Dans les deux assemblées, les démocrates progressent. Ils y sont même majoritaires, mais pas suffisamment pour écraser les républicains.

  • Au Sénat, il leur aurait fallu 60 sièges sur 100 pour atteindre la “super-majorité”, qui aurait pu empêcher la minorité républicaine de bloquer le travail législatif par des obstructions (filibusters). En fin de soirée, les démocrates pouvaient compter sur 56 sénateurs, contre 51 avant le scrutin. Les premières déclaration du chef de file des sénateurs républicains, John Boehner, qui a qualifié la feuille de route d'Obama “d'inquiétante” laissent augurer de quelques batailles épiques sur la colline du capitole.

  • A la Chambre des représentants, les démocrates continuent également leur grignotage. Ils y disposaient déjà de la majorité, emmenée par Nancy Pelosi. De 235 sièges sur 435, ils passent à une fourchette comprise entre 261 et 274 sièges.

    Les électeurs devaient aussi renouveler 11 gouverneurs d'Etats hier. Là encore, pas de raz-de-marée démocrate. Le parti de Barack Obama ne parvient à rafler qu'un seul siège à un républicain, celui du Missouri. Sept sortants, démocrates et républicains confondus, ont été réélu. Ce matin, un seul Etat restait incertain, celui de Washington, dont le sortant démocrate, Chris Gregoire et son adversaire républicain, Dino Rossi, se relancent dans une guerre de recomptage déjà livrée lors de la précédente élection.
    _ En 2010, quatre Etats sur cinq éliront leur nouveau gouverneur.

    Grégoire Lecalot, avec agences

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