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Les avocats de DSK ont rendez-vous avec le procureur Vance

En attendant les suites qui seront données en France à la plainte déposée par Tristane Banon, le procureur New Yorkais Cyrus Vance pourrait dire aujourd'hui ce qu'il compte faire aux États-Unis du dossier DSK. Cyrus Vance doit rencontrer les avocats de l'ancien patron du FMI cet après-midi (heure française). Officiellement, il s'agit de préparer la prochaine audience fixée au 18 juillet. Mais le procureur pourrait prendre une décision avant.
Article rédigé par franceinfo
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Faut il s'attendre à un dénouement dans l'affaire DSK ? Le procureur de Manhattan doit s'entretenir aujourd'hui avec Ben Brafman, l'un des avocats de Dominique Strauss-Kahn. Depuis que la crédibilité de la plaignante a été sérieusement remise en cause, la presse américaine s'attend à un abandon imminent des charges de tentative de viol contre l'ancien patron du FMI. En attendant, Dominique Strauss-Kahn, libéré sur parole vendredi dernier, s'est offert hier soir une nouvelle sortie.

Depuis le début de l’affaire, DSK plaide non coupable des sept chefs d'accusation qui pèsent contre lui. Pourtant, de nouveaux documents continuent d’alimenter la thèse de l’agression. Parmi eux, un rapport du centre hospitalier St. Luke's-Roosevelt, que s’est procuré le New York Times. Dans ce document, la femme de chambre détaille l’agression présumée, quelques heures seulement après les faits. Selon son avocat, Kenneth Thompson, la plaignante souffrirait de contusions au vagin avérées.

Pendant ce temps, en France, la journaliste Tristane Banon accuse DSK de tentative de viol. Une plainte a été transmise hier au parquet de Paris. Dans cette affaire, les faits remonteraient à février 2003. Il y a huit ans donc. Mais la jeune femme dit aujourd'hui qu'elle n'en "peut plus" d'entendre dire qu'elle est une menteuse parce qu'elle ne porte pas plainte. Sa mère, Anne Mansouret, vice-présidente PS du conseil général de l'Eure, avait au départ dissuadé sa fille de porter l'affaire en justice.
Aujourd'hui, elle la soutient.

Visiblement excédés par cette affaire, les ténors du PS haussent le ton. Sur France Info ce matin, Jean-Marc Ayrault dénonçait un " feuilleton nauséabond ", tandis que sur RTL, le candidat à la primaire socialiste Manuel Valls parlait tout en délicatesse d'un " torrent de merde qui envahit aujourd'hui les ondes et la vie politique française".

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