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Le Sénat américain adopte son plan de relance

C'est une bonne nouvelle, a commenté Barack Obama. Mais il reste encore du travail, selon le président américain. Reste notamment à convaincre la Chambre des représentants, qui a adopté un autre plan...
Article rédigé par franceinfo
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838 milliards de dollars (642 milliards d'euros) d'un côté, 819 milliards de l'autre. Sénat contre Chambre des représentants, le Congrès américain a bien du mal à parler d'une seule voix...

Le Sénat a donc approuvé ce soir le gigantesque plan de relance de l'économie de l'administration Obama. 838 milliards de dollars, censés donner un électrochoc à une économie au bord de la faillite. Au programme, baisses d'impôts et de dépenses budgétaires. La majorité, démocrate, a obtenu le ralliement de trois sénateurs républicains, ce qui a permis d'adopter le texte par 61 voix contre 37 - et d'obtenir donc la majorité qualifiée de 60 voix, qui empêche l'opposition de ralentir la procédure.
_ D'où la satisfaction de Barack Obama lui-même... “C'est une bonne nouvelle, c'est un bon début”, s'est félicité le président.

Car maintenant, les deux chambres doivent négocier, pour parvenir à un texte de compromis - qu'elles revoteront, une fois encore, séparément. Et le temps presse : Obama a demandé aux parlementaires de se mettre d'accord cette semaine.

Et ce n'est pas tout. Le secrétaire au Trésor, Tim Geithner, a dévoilé aujourd'hui la nouvelle version du plan de sauvetage des banques, celui de 700 milliards adopté par le Congrès en octobre.
_ Ce plan poursuit une triple ambition, selon lui : relancer le crédit, nettoyer et renforcer les banques, et fournir une aide vitale pour les propriétaires immobiliers et les petites entreprises.

500 milliards de dollars seront mobilisés pour reprendre les actifs douteux qui plombent les bilans des banques. Les fonds de cette structure, qui réunira secteur public et secteur privé, pourraient monter par la suite jusqu'à 1.000 milliards de dollars.

Cela dit, ces annonces, jugées complexes par les investisseurs, n'ont guère rassuré
les marchés: la Bourse de New York a largement marqué le pas dans la soirée, jusqu'à clôturer en baisse de 4,67%.

Guillaume Gaven, avec agences

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