Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, habitué au coup de la panne
Le coup de la panne. Pour rentrer à Washington, John Kerry, après des négociations marathon à Vienne (Autriche) avec son homologue iranien sur l’épineux dossier nucléaire, a dû se rabattre sur un vol commercial. Son imposante délégation diplomatique (plus de 40 personnes, dont des journalistes) avait quitté l’hôtel à l’aube quand elle a appris l’incident: une fuite de kérosène.
Aucune inquiétude particulière de la part de M. Kerry, a assuré sa porte-parole, Jen Psaky, soulignant que cette mésaventure avait eu le mérite de pointer «l'absence de téléphone sécurisé dans un vol commercial».
Plusieurs incidents étaient déjà survenus, cette année, sur le Boeing vieillissant de l’US Air Force. En août, M. Kerry avait été contraint de prendre un vol commercial pour rejoindre Washington depuis Hawaï, son appareil ayant essuyé des problèmes électriques après une tournée durant laquelle il avait littéralement fait le tour de la planète.
En janvier, c’est à Genève, en plein milieu de discussions internationales sur le conflit en Syrie, qu’un nouveau transpondeur (émetteur-répondeur électronique) avait été envoyé des États-Unis, alors que son avion était cloué au sol. Deux mois plus tard, à Londres, l’appareil du secrétaire d’Etat rencontrait un nouveau problème similaire avant d’être réparé à la hâte.
Depuis sa prise de fonction en février 2013, le secrétaire d'État américain s’est rendu, pour ses visites diplomatiques, dans 55 pays – pour certains à plusieurs reprises. Il a ainsi parcouru en avion près de 566.000 miles, soit 911.000 km. Hillary Clinton, qui l'a précédé à la tête de la diplomatie américaine, avait effectué un peu plus d'un million de miles, visitant pendant les quatre années de son mandat 112 pays. Un record!
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