Etats-Unis : le désert de la Vallée de la Mort en Californie en proie à des crues exceptionnelles
L'ampleur des dégâts n'est pas encore connue. Mille personnes sont bloquées dans le parc national à cause de crues.
Une semaine après les violentes inondations qui ont causé la mort de vingt-cinq personnes dans le Kentucky, c'est sur l'ouest des Etats-Unis que s'abattent de fortes pluies. La désertique Vallée de la mort, en Californie, a observé vendredi 5 août d'intenses et rares précipitations. Un millier de personnes sont immobilisées à cause d'importantes crues, a annoncé le parc national de la Vallée de la Mort. Parmi eux, "environ 500 visiteurs et 500 salariés" sont bloqués par la fermeture de l'ensemble des routes desservant le parc national de l'est de la Californie.
California's Death Valley hit by severe flooding after 2/3rds of annual rainfall in one day pic.twitter.com/0vQ3X3mLEp
— BNO News (@BNONews) August 6, 2022
This is highway 190 in #deathvalley around 2 pm pic.twitter.com/WAs2x7x32B
— barbara oppelaar (@barb_ervarea) July 31, 2022
"Toutes les routes desservant le parc sont pour l'instant fermées et resteront fermées jusqu'à ce que les agents du parc déterminent l'ampleur des dégâts", ajoute le parc dans son communiqué. Les eaux en crue ont arraché des parties de chaussée sur des routes, lancé des conteneurs à poubelle contre des voitures désormais hors d'usage et inondé des bureaux et des hôtels, précise le parc. Les vidéos mises en ligne par des internautes montrent des véhicules immobilisés, une route coupée.
"L'endroit le plus chaud du monde"
Les précipitations journalières de vendredi égalent presque le record du parc national. En une seule fois, la Vallée de la mort a reçu 37 millimètres de pluie, alors que sa moyenne annuelle est de "moins de 50" millimètres. Le parc "est connu pour être l'endroit le plus chaud du monde et le plus sec d'Amérique du Nord', annonce son site internet. Plus d'un million et demi de touristes le visitent chaque année.
Avec une atmosphère qui contient plus d'humidité, le réchauffement de la planète altère le régime des précipitations. Selon les experts climat de l'ONU (Giec), même si le monde parvenait à limiter le réchauffement à +1,5°C, certaines régions devraient subir une augmentation de fréquence, d'intensité et/ou de quantité des fortes précipitations. Plus la température augmente, plus le risque de ces épisodes de fortes précipitations augmente.
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