La Cour suprême autorise Hank Skinner à bâtir sa défense
Il avait été sauvé de l'exécution 45 minutes avant, seulement. C'était le 24 mars dernier. La Cour suprême américaine volait à son secours, in extremis (voir nos articles précédents).
_ Depuis, Hank Skinner est toujours dans le couloir de la mort. Depuis 15 ans. Attendant de pouvoir se défendre.
La Cour suprême vient encore d'accéder à sa demande. Non en réexaminant son cas, mais en l'autorisant à saisir la justice - un tribunal fédéral en l'occurrence - pour contester le refus, par le Texas, d'effectuer des tests ADN.
Hank Skinner a été condamné à mort pour un triple meurtre qu'il a toujours nié. Celui de sa compagne et des deux fils de celle-ci. S'il était sur les lieux du drame, il assure qu'il avait été drogué.
_ Le sang, retrouvé sur place, pourrait l'innocenter... si la ministre de la Justice du Texas avait accédé à sa demande. Réaliser des tests ADN à ses frais.
“On peut être partis pour plusieurs années” , dit sa femme, une Française, Sandrine Ageorge-Skinner, militante contre la peine de mort. D'autant, ajoute-t-elle, que les cours texanes sont très souvent en opposition avec la Cour
suprême.
_ Elle a même évoqué la possibilité que le Texas fixe une nouvelle date
d'exécution à un moment de la procédure...
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