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L'affaire DSK devant le "grand jury"

Ce "grand jury" devait se réunir dans les trois jours après l'inculpation. Les délais ont été respectés puisque les citoyens américains choisis au hasard sont réunis en ce moment. Ce sont eux qui décideront de la tenue ou non d'un procès. Si ce n'est pas le cas, Dominique Strauss-Kahn sortira libre du tribunal, bénéficiant d'un non-lieu. Une décision qui pourrait n'être rendue publique que vendredi.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©Reuters / Allison Joyce)

Si son inculpation est confirmée par le "grand jury", le patron du FMI devra choisir une stratégie de défense: s'il plaide non-coupable il y aura un procès et le risque de dizaines d'années de prison. Dans le cas contraire, sa peine sera négociée entre l'accusation et la défense.

La jeune femme qui a porté plainte contre DSK devrait témoigner devant ce "grand jury". Son avocat a déjà contré un éventuel argument des avocats du patron du FMI, celui d'un rapport “consenti” .

“Quand les jurés vont entendre son témoignage et la voir, quand elle pourra
enfin raconter son histoire publiquement” ils vont se rendre compte"“qu'il n'y a rien de consenti dans ce qui s'est passé dans cette chambre d'hôtel”, a assuré Me Shapiro sur la chaîne de télévision américaine NBC.

Lundi devant la cour, l'avocat de M. Strauss-Kahn, Benjamin Brafman, a
déclaré de façon ambiguë: “les preuves médico-légales, selon nous, ne
coïncident pas avec un rapport forcé” .

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