L'actrice américaine Allison Mack plaide coupable d'extorsion pour une secte
La comédienne de 36 ans, qui fut l'un des personnages principaux de la série "Smallville", est passible d'un maximum de quarante ans de prison.
Elle connaîtra sa peine le 11 septembre. L'actrice américaine Allison Mack a plaidé coupable d'extorsion, lundi 8 avril, devant un juge fédéral de Brooklyn (New York), en lien avec une secte dont elle est accusée d'avoir été l'une des responsables. La reconnaissance de culpabilité ne porte que sur deux des sept chefs pour lesquels elle avait été inculpée. La comédienne de 36 ans, qui fut l'un des personnages principaux de la série "Smallville" (2001-2011), échappe ainsi au procès de la secte qui doit s'ouvrir le 29 avril. Elle demeure néanmoins passible d'un maximum de quarante ans de prison, soit vingt pour le chef d'association de malfaiteurs et vingt pour celui d'extorsion.
Le principal accusé du dossier est le gourou présumé Keith Raniere (58 ans) qui aurait constitué par le biais de trois organisations – dont les deux principales appelées Nxivm (prononcer Nexium) et "DOS" – un cercle de plusieurs dizaines de femmes sous influence. Toutes ces femmes s'étaient notamment engagées à avoir des relations sexuelles avec Keith Raniere au gré du gourou présumé. Avant d'être acceptées comme "esclaves", les femmes devaient fournir divers éléments compromettants pour elles (photos, lettres, documents) que l'organisation se réservait le droit de rendre publics si elles essayaient de la quitter.
Un "marquage" sur la peau
Ces femmes devaient également subir un "marquage" consistant à inscrire des lettres sur la peau, souvent les initiales de Raniere, à l'aide d'un stylo à cautériser qui brûlait les chairs. La victime était maintenue immobile par d'autres femmes et chaque séance était filmée.
Selon l'acte d'accusation, Allison Mack est soupçonnée d'avoir joué un rôle actif dans le recrutement de membres ainsi que dans leur maintien sous influence. Outre Raniere et Mack, l'un des personnages importants du dossier est Clare Bronfman, héritière de l'empire canadien des spiritueux Seagram. Accusée d'avoir été l'une des cadres de l'organisation, Clare Bronfman aurait apporté, avec sa sœur Sara, plus de 100 millions de dollars de la fortune familiale à la secte.
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