La capitale des États-Unis, Washington, ne se parcourt qu’à pied ou à vélo à la veille de l’investiture du président élu Joe Biden, mercredi 20 janvier. La ville est devenue un camp retranché, presque coupé du monde. Clôtures, postes de contrôle à chaque coin de rue… Pour les habitants encore présents, c’est le prix à payer pour les évènements de début janvier : l’invasion du Capitole par des partisans de Donald Trump. "On n’a jamais connu ça dans notre histoire (…) mais notre démocratie a tenu bon, et on va assister à l’investiture de notre président nouvellement élu", philosophe un riverain. Le National Mall, une avenue gigantesque de trois kilomètres de long, a été complétement interdite d’accès, du jamais vu. Aucun spectateur Près de 20 000 militaires forment un rempart autour du Capitole. L’investiture du président et de sa vice-présidente va se dérouler devant 2000 personnes triées sur le volet. Les services secrets américains sont en alerte maximale. "On a des équipes de tireurs déployés à travers la ville", explique Larry Cosme, président du syndicat des officiers de police fédéraux. Aucun spectateur ne pourra assister à la cérémonie et au défilé à travers la ville qui s’en suivra. Tout sera retransmis à la télévision et sur les réseaux sociaux.