La capitale américaine est en état d'alerte face aux craintes de violences de la part de partisans de Donald Trump le jour de la prestation de serment du nouveau président.
Une ville en état de siège. Des mesures de sécurité massives se mettent en place à Washington (Etats-Unis), dimanche 17 janvier, à trois jours de l'investiture de Joe Biden. Les autorités redoutent des violencesde la part de partisans du président sortant Donald Trump, qui appellent à manifester dans la capitale américaine pour s'opposer à l'entrée en fonction du démocrate.
Le 6 janvier, les militants pro-Trump avaient déjà défilé dans les rues de Washington, avant de prendre d'assaut les bâtiments du Congrès fédéral. Cinq personnes ont été tuées durant cette intrusion violente, qui a causé l'évacuation du Capitole et la suspension durant quelques heures du processus de certification des résultats de l'élection présidentielle américaine.
Pour éviter de nouvelles violences, Washington a pris des allures de camp retranché avec l'installation de blocs de béton, de barrières et de fils barbelés autour de la Maison Blanche et du Congrès. D'importantes restrictions de circulation ont par ailleurs été mise en place dans le centre-ville, où des milliers de soldats de la Garde nationale ont été déployés.
Alors que la cérémonie d'investiture est habituellement l'occasion pour des centaines de milliers d'Américains d'affluer dans la capitale, l'immense esplanade du "National Mall" sera cette année fermée au public. Seules les personnes dûment accréditées seront autorisées à pénétrer dans la zone et il est probable que le nombre de militaires dépasse celui des spectateurs sur place.
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