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Ingrid Betancourt: le Falcon rentre à Paris, sans l'otage

Une certaine confusion a régné autour de l'action de la France pour tenter de sauver Ingrid Bétancourt. Selon l'AFP, le Falcon médicalisé qui était pré-positionné en Guyane depuis vendredi rentre à Paris. Il est attendu ce soir à Villacoublay. Mais un second avion serait prêt à partir si nécessaire.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Invité au journal de 20h sur TF1, et interrogé sur le sort de l’otage franco-colombienne, le Premier ministre François Fillon a affirmé que "La France est prête à faire tout ce qui sera nécessaire pour permettre la libération d'Ingrid Betancourt et l'accueil des militants des Farc fait partie de cet effort".

  • C'était une information du Journal du Dimanche confirmée par l'Elysée: un Falcon 900 de la République Française stationne depuis vendredi soir sur l'aéroport Rochambeau, près de Cayenne en Guyane. Il se tient prêt en cas d'éventuel dénouement dans les tractations sur la libération d'Ingrid Betancourt.

  • L'Elysée a publié ce matin un communiqué: “Des informations concernant l'état de santé d'Ingrid Betancourt ainsi que
    des déclarations faisant état de possibles tractations à propos de sa libération
    ont amené le président de la République à décider, à titre de précaution et pour
    qu'elle puisse recevoir aussitôt des soins appropriés et être acheminée au plus
    vite vers un centre hospitalier si elle était libérée, de pré-positionner un
    avion médicalisé en Guyane, prêt à intervenir à tout moment.”

  • Pendant ce temps en Colombie, la pression s'accentue sur la guérilla pour obtenir la libération de l'otage franco-colombienne. Hier, le président colombien Alvaro Uribe a appelé les guérilleros à déserter avec leurs prisonniers. Des déclarations faites au cours d'un déplacement dans le sud Est du pays.

  • Dans un communiqué, le comité de soutien à Ingrid Betancourt
    appelle à “la bienveillance, la sérénité et la discrétion indispensables à la bonne gestion de ce dossier. Nous l’avons vu dans d’autres cas similaires, le respect du huis-clos des négociations est fondamental.
    Néanmoins, la discrétion n’empêche pas la mobilisation qui montre à toutes les parties concernées la détermination inébranlable des citoyens du monde entier à voir Ingrid libre. Personne n’acceptera qu’il en soit autrement.”
    Le Comité de soutien organise une marche blanche dimanche 6 avril. Il sera demandé aux participants de venir tout de blanc vêtus, en symbole de paix.

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