Homosexualité dans l'armée américaine: la fin du "Don't ask, don't tell"
Au total huit élus républicains ont voté pour la mesure, malgré la forte
opposition de la majorité des sénateurs de leur camp.
Ce vote final intervient après un premier vote procédural hier matin qui
avait ouvert la voie à l'abolition de la loi dite "Don't ask, don't tell" (Ne
rien demander, ne rien dire) qui oblige les gays et lesbiennes de l'armée à
taire leur orientation sexuelle sous peine d'être renvoyés.
“Aujourd'hui le Sénat a réalisé une avancée historique vers la fin d'une
politique qui mine notre sécurité nationale et viole les idéaux que défendent
nos hommes et femmes en uniforme et pour lesquels ils risquent leur vie”, avait
réagi le président Obama dans un communiqué.
En mai, la Chambre avait approuvé l'abolition de cette loi, glissée dans un vaste projet de loi de finance pour le Pentagone, mais la semaine dernière le Sénat l'avait rejetée.
Des élus des deux camps avaient donc déposé un nouveau projet de loi
indépendant, c'est-à-dire qui n'était pas inséré dans un autre texte.
La Chambre
des représentants avait approuvé ce nouveau texte mercredi par 250 voix contre
-
Après la promulgation de la loi, il faudra toutefois plusieurs mois avant
son entrée en vigueur, le temps pour les forces armées de se préparer à
l'arrivée de soldats ouvertement homosexuels dans ses rangs.
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