Pour l'envoyé spécial de France 2 Valéry Lerouge, l'Europe a les moyens de défendre son industrie, "notamment en taxant à son tour des produits américains". Mais elle espère bien ne pas avoir à le faire, car tout le monde y perdra, comme on sait, par les consommateurs, qui paieront plus cher. Une porte entrouverte à la négociation"En attendant, elle a déjà publié une liste de produits qu'elle va surtaxer : le jus d'orange de Floride, le beurre de cacahuète, ou les jeans, par exemple, des produits très symboliques aux yeux des Américains, mais qui ne compenseront pas le coup de massue sur l'acier européen", analyse le journaliste. En fait, Bruxelles espère encore convaincre Donald Trump de ne pas mettre ses menaces à exécution, puisqu'il laisse lui-même une porte ouverte à la négociation. "Les diplomates proposent donc de mettre tous les chiffres du commerce sur la table, et pas seulement ceux qui arrangent le président américain. Ils espèrent une véritable négociation la semaine prochaine autour d'une table, et pas sur Twitter", conclut l'envoyé spécial de France 2.